Les geishas me manquent. Cette vision irreelle,vestige du passe, ajoute a l'instant la touche poetique et mysterieuse qui fait souvent defaut a la Chine. J'en imagine une passer devant la fenetre du bar ou je me rechauffe a porter du brasero. Dans la lumiere grise et pale de ce jour neigeux, je vois cette tache de couleur vive dans cette fenetre grise. Moment propice a la poesie. L'imaginer me procure de la joie. Mais ce n'est que reve loin de la realite. Et le reel possede un avantage considerable sur la fiction...
Tire d'une lettre ecrite en fevrier 2005